Le gingembre, rhizome bien connu dans le monde entier est une plante tropicale réputée en Chine comme un remède à tout !!
En dehors de parfumer merveilleusement tous nos plats, le gingembre est donc un remède ancien et réputé.
Le commerce de « l’épice blanche » entre l’Asie du Sud et le bassin méditerranéen était déjà pratiqué par les marchands arabes du temps de l’Empire romain.
Ce sont les Espagnols qui ont introduit la culture du gingembre dans les Caraïbes au début du XVIe siècle. De nos jours, la Jamaïque est encore l’un des principaux producteurs mondiaux de cette épice, après l’Inde et la Chine.
En Afrique de l’Ouest, cette racine consommée sous forme de jus pressé est considérée comme une boisson aphrodisiaque mais ses effets ne sont pas prouvés.
Les propriétés antioxydantes du gingembre
Les antioxydants sont des composés qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement.
Une grande quantité d’antioxydants ont ainsi été détectés dans le gingembre, dont certains résistants à la chaleur ce qui pourrait expliquer l’augmentation de l’activité antioxydante du gingembre cuit.
Propriétés anti-vomitives et digestives du gingembre
Le gingembre est notamment indiqué pour soulager le mal des transports et la nausée du matin chez les femmes enceintes, ainsi que les troubles digestifs mineurs. Il permettrait aussi de lutter contre les insuffisances biliaire et pancréatique et de faire baisser les taux de triglycérides sanguins, de cholestérol et d’acide gras.
Les gingérols et les shogaols contenus dans le gingembre joueraient un rôle dans l’effet antiémétique, en agissant entre autres sur la réduction des mouvements de l’estomac.
Le gingembre pourrait stimuler la sécrétion de bile et l’activité de différents enzymes digestifs, résultant en une digestion plus rapide. Toutes les études existantes ont été faites avec du gingembre en poudre, les propriétés du gingembre frais devraient avoir les mêmes effets sachant que 1 g à 2 g de gingembre en poudre équivaut à environ 10 g de gingembre frais.
Le gingembre est traditionnellement reconnu par les cliniciens dans le traitement de la dyspepsie, des gaz intestinaux, coliques, diarrhées, spasmes.
Propriétés anti-inflammatoires du gingembre
Son action anti-inflammatoire permet par ailleurs de soulager les symptômes des rhumatismes inflammatoires. Chez l’humain, la consommation de gingembre a démontré des résultats prometteurs quant à la diminution des douleurs reliées à l’arthrite (quelques études seulement, réalisées à partir de gingembre frais).
Infusion. Faire infuser de 0,5 g à 1 g de gingembre en poudre (ou environ 5 g de gingembre frais râpé) dans 150 ml à 250 ml d’eau durant 5 à 10 minutes.
Boire de 2 à 4 tasses par jour. On peut ajouter du jus de citron et une touche de miel pour atténuer le goût piquant du gingembre.
Par contre, les résultats de ces études sont difficiles à comparer, étant donné les différentes préparations et quantités de gingembre utilisées (de 0,5 g à 50 g de gingembre par jour). Selon la médecine chinoise traditionnelle, le gingembre peut permettre d’éviter l”infection du système respiratoire quand on le prend des l’apparition des premiers symptômes d”un froid ou d”une grippe.
Quand faut il éviter de consomer du gingembre ?
Différentes propriétés attribuées au gingembre (telles que des effets anticoagulant et hypoglycémiant) laissent supposer que sa consommation pourrait interférer avec certains médicaments, plantes ou suppléments, en augmentant leurs effets.
À ce sujet, plusieurs auteurs recommandent aux personnes prenant des médicaments pour le sang (telle l’héparine, le coumadin ou l’aspirine) ou avant une chirurgie, d’éviter de consommer de grandes quantités de gingembre afin de diminuer les risques de saignements excessifs.
De plus, de grandes doses de gingembre pourraient interférer avec les médicaments pour le cœur (effet cardiotonique) et les médicaments pour le diabète (action hypoglycémiante). Ces risques d’interaction sont cependant théoriques et n’ont pas nécessairement été observés chez des patients.
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