A l’heure des augmentations continues du prix de l’essence, il est important de rappeler quelques règles de bases pour économiser du carburant, que ce soit pour épargner son budget ou pour avoir un geste écologique.
Voici quelques règles simples.
Adopter une conduite « souple »
Effectivement rouler « nerveux » peut augmenter de 20 à 40 % votre consommation. Démarrer son moteur sans appuyer sur l’accélérateur, choisir le régime adapté et surtout ne pas « tirer » sur les rapports, rouler à une allure constante, anticiper les ralentissements, utiliser le frein moteur en décélérant pied levé avec une vitesse enclenchée, ce sont les préceptes de l’éco-conduite. Sur un parking il est possible de faire ses manœuvres en première ou en marche arrière sans toucher à l’accélérateur !!
Une conduite agressive en ville peut augmenter la consommation jusqu’à 40 %, soit 4 € de dépenses inutiles et 7 kg de CO2 pour 100 km. En ville, anticipez les ralentissements, profitez de votre élan pour ralentir aux feux et aux stop, vos plaquettes de frein n’en seront que plus heureuses !!
Diminuer votre vitesse
Réduire de 10 km/h sa vitesse sur autoroute (passer de 130 à 120 km/h), c’est bon pour son portefeuille et sa sécurité : c’est jusqu’à 5 litres de carburant économisés, soit 7 € et près de 12 kg de CO2 sur 500 km, soit une réduction de 12,5 % des émissions de gaz à effet de serre.
Doser votre climatisation
La surconsommation de carburant des véhicules due à la climatisation peut atteindre 10 % sur route et 25 % en ville. Les émissions de CO2 dues au fonctionnement de la climatisation peuvent atteindre environ 2,6 kg CO2/100 km, soit 15 % de plus. Par temps plus chaud, ne réglez pas la climatisation à une température trop inférieure à celle de l’extérieur, n’hésitez pas à ouvrir un peu les fenêtres pour profiter de l’air frais (s’il y en a !!).
Couper son moteur
Il faut prendre l’habitude de stopper son moteur dès que l’on s’arrête plus de 20 secondes !! En effet, l’arrêt/redémarrage du véhicule consomme moins que de laisser tourner son moteur au-delà de 20 secondes.
Vérifier la pression des pneus
Des pneus bien gonflés limitent la résistance au roulement tout comme leur usure. Rouler sous gonflé, c’est dangereux et ça consomme plus : un sous-gonflage de 0,5 bar, c’est 2,4% de consommation supplémentaire et 58 kg de CO2 en plus par an.
Coffre de toit et fenêtres ouvertes
Les équipements tels que les barres de toit, les porte-skis, les coffres de toit et les fenêtres ouvertes induisent une résistance à l’avancement qui entraîne un effort supplémentaire du moteur, et donc une surconsommation. Préférez donc une remorque et enlevez tout ce qui peut surcharger votre véhicule une fois arrivé sur place !!
Entretenir son moteur
Remplacez régulièrement les bougies et le filtre à air car si ce dernier est encrassé, votre voiture consommera 3 % de carburant supplémentaire. Surveillez également l’injection si vous constatez que le démarrage à froid et les reprises sont plus difficiles.
Il est intelligent et pratique aussi d’équiper son véhicule de tous les équipements nécessaires pour mieux maitriser sa consommation comme un indicateur de consommation, un limiteur de vitesse, un système de navigation et de suivre l’info trafic.
Et puis pour finir n’oubliez pas de rouler « cool », ce sera mieux pour vos nerfs et pour votre porte-monnaie, quant à la planète, elle vous en remerciera !!!!
La fin du pétrole ?
Du fait de son exploitation intensive, le pétrole est la 15 ème ressource non-renouvelable qui sera bientôt épuisée.
Les experts annoncent l’épuisement des réserves des gisements pour 2050.
Le compte à rebours est lancé
Le tarissement des énergies fossiles et plus particulièrement du pétrole est un fait bien réel qui aura de lourdes conséquences sur la civilisation industrielle contemporaine. Cette réalité constitue un danger pour la population du monde entier, dans la mesure où l’or noir est vital au monde actuel et futur. Son importance repose sur le fait que la plupart des carburants liquides, tels GPL, essence, kérosène, gazole ou fioul, sont élaborés à base de pétrole.
Par ailleurs, ce dernier est indispensable dans l’élaboration des médicaments, du plastique, des vêtements, des revêtements routiers et dans la production d’électricité et de chaleur. D’après les statistiques, la moitié des 164,4 milliards de tonnes qui constituent les réserves de pétrole dans le monde a déjà été exploitée. Avec une cadence de consommation de 80 Mbbls/jour, le stock restant suffira pour 40 ans tout au plus
.
D’après les données du « Statistical Review of world energy », il n’y aura plus d’or noir sous sa forme conventionnelle qui pourra être extrait du sol en 2050. Cette échéance peut encore être réduite à 20 ans, suivant l’évolution de la civilisation.
Peu de recours
Les recherches plus poussées pour trouver de nouveaux gisements pourront retarder la fin du pétrole mais ne pourront pas empêcher son épuisement. Il n’existe pas de véritables solutions au problème, puisque les produits de remplacement dégradent encore plus l’environnement. Classées non-conventionnelles, l’on cite les énergies fossiles assimilables à l’or noir et issues des gisements de sables asphaltiques ou sables bitumineux. Ces derniers existent en quantité importante dans le sol.
L’inconvénient du pétrole brut de synthèse réside dans le fait qu’il est très néfaste à la nature. Par ailleurs, c’est un produit qui est peu rentable. Pour le moment, aucune autre énergie fossile ne peut vraiment remplacer l’or noir, étant donné que l’extraction des pétroles lourds nécessite le déploiement d’importantes énergies qui accentuent les problèmes du réchauffement climatique. Les émissions de carbone liées à leur exploitation correspondent à 3, voire 8 fois plus de rejet de CO2 qu’avec le pétrole.